Saint François d'Assise et Compassion

Il existe essentiellement deux écoles distinctes de pensée chrétienne : l'école aristotélicienne-thomiste et l'école augustine-franciscaine. L'école aristotélicienne-thomiste enseigne que les animaux sont ici pour notre plaisir - ils n'ont pas de but indépendant. Nous pouvons les manger ; les torturez dans les laboratoires - tout ce que nous jugeons nécessaire à notre survie. La plupart des chrétiens modernes adoptent cette forme de leur religion. L'école augustine-franciscaine enseigne cependant que tous les êtres vivants sont frères et sœurs sous la paternité de Dieu. Basée en grande partie sur les enseignements de Saint-François, cette vision du monde platonique s'inscrit parfaitement dans la perspective végétarienne. Saint-François a ressenti une parenté profonde avec toute la création, l'adressant comme un « frère » ou une « sœur », croyant fermement que tout venait de la même source créatrice. Sa grande compassion et son respect pour le monde animal se manifestent également dans son expression d'hospitalité à Noël (1223) :

Image(s)

Saint François d'Assise

Et la veille de Noël, par révérence pour le Fils de Dieu, que la Vierge Marie a placé cette nuit-là dans une mangeoire entre le bœuf et l'âne, quiconque ayant un bœuf ou un âne doit le nourrir d'une généreuse portion de fourrage de choix. Et, le jour de Noël, les riches doivent donner aux pauvres la meilleure nourriture en abondance. En effet, St. Le respect de François pour la création semblait n'avoir aucune frontière. On dit qu'il a une fois retiré les vers d'une route très fréquentée et les a placés sur le côté afin qu'ils ne soient pas écrasés par la circulation humaine. Lorsque des souris couraient sur sa table pendant qu'il prenait ses repas ou sur son corps pendant qu'il dormait, il considérait le dérangement comme une "tentation diabolique" qu'il affrontait avec patience et retenue, signe de sa compassion envers les autres êtres vivants. L'Encyclopédie catholique commente sa compassion : St. Le don de sympathie de François semble avoir été plus large même que celui de St. Paul, car nous ne trouvons chez le grand Apôtre aucune preuve d'amour pour la nature ou pour les animaux… L'amour de François pour les créatures n'était pas simplement le fruit d'une douce disposition sentimentale. Elle est née de ce sentiment profond et permanent de la présence de Dieu. Pour lui, tous viennent d'un seul Père et tous sont de vrais parents… d'où son sens profond de la responsabilité personnelle envers ses semblables : l'ami aimant de toutes les créatures de Dieu. Selon St. François, un manque de compassion pour les animaux conduit à un manque de pitié envers les humains. "Si vous avez des hommes qui excluront n'importe laquelle des créatures de Dieu de l'abri de la compassion et de la pitié, vous aurez des hommes qui agiront de la même manière avec leurs semblables", a-t-il dit. Ces sages paroles sonnent juste dans un monde moderne qui tue des dizaines de milliards d'animaux chaque année. Il apparaît qu'une attitude nonchalante envers les animaux pourrait en effet être à l'origine d'une indifférence face au fait que près d'un milliard d'humains souffrent de la faim chaque jour. Le révérend Basil Wrighton, qui a été président du Catholic Study Circle for Animal Welfare à Londres, dans les années 1960, a appelé St. François « le plus grand gentilhomme que le christianisme ait produit, au sens le plus strict du terme ». Le révérend Wrighton lui-même était une figure remarquable, écrivant en faveur du végétarisme, contre l'expérimentation animale, des décennies avant l'émergence du mouvement contemporain pour les droits des animaux. Selon le révérend Alvin Hart, un prêtre épiscopal de New York : De nombreux saints géorgiens se distinguaient par leur amour pour les animaux. St. John Zedazneli s'est lié d'amitié avec des ours près de son ermitage; St. Shio s'est lié d'amitié avec un loup; St. David de Garesja a protégé les cerfs et les oiseaux des chasseurs, proclamant : « Celui en qui je crois et que j'adore prend soin de toutes ces créatures auxquelles il a donné naissance et les nourrit. Les premiers saints celtiques favorisaient également la compassion pour les animaux. Les saints du Pays de Galles, de Cornouailles et de Bretagne d'Irlande aux 5e et 6e siècles de notre ère se sont donné beaucoup de mal pour leurs amis les animaux, les guérissant et priant également pour eux. L'une des nombreuses anomalies de la société dite civilisée est la justification commode de certaines personnes pour manger certaines formes de viande socialement acceptables tout en travaillant simultanément à la protection des animaux.

*Otoman Zar-Adusht Ha'nish (1844-1936) était le fondateur du mouvement religieux de santé connu sous le nom de Mazdaznan, qui est basé sur les idées zoroastriennes et chrétiennes avec un accent particulier sur les exercices de respiration, le régime végétarien et la culture corporelle. 

SOURCE : YOGA ALIMENTAIRE - Nourrir le corps, l'esprit et l'âme 

TÉLÉCHARGER le PDF gratuit Introduction au FOOD YOGA Introduction (Brochure) 

Visitez le site web de FOOD YOGI